• Les hauts dignitaires d'un Etat, les personnes détentrices d'informations sensibles ou les personnes exposées du fait de leurs activités à un enlèvement ou à un assassinat font l'objet d'une protection rapprochée assurée pas des fonctionnaires.

    En France, plusieurs services appartenant à différents ministères apportent leurs concours aux personnalités.

    Le service des voyages officiels des hautes personnalités (SVOSHP) qui regroupe environ 500 fonctionnaires du ministère de l'intérieur, dépendant de la police nationale, a en charge la sécurité général de la présidence de la république, ainsi que les hautes personnalités française ou étrangères en visite sur le territoire national.

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    Le Groupe de protection de la police national (GPPN) est plus particulièrement chargé de la sécurité des magistrats qui courent de grands risques, suite à l'instruction de dossiers sensibles sur le grand banditisme ou le terrorisme.

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    Le RAID (recherche, assistance, intervention, dissuasion) peut intervenir en renfort de fonctionnaires du service des voyages officiels sur la région parisienne.

    Pour la province, c'est son homologue, le Groupe d'intervention de la police national (GIPN) qui est en charge de cette mission.

    Le Groupe de protection rapprochée de la préfecture de Paris assure de son coté la sécurité des ambassades pour Paris intra-muros.

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    La Direction de la surveillance du territoire (DST) a pour sa part en charge la sécurité de ses confrères étrangers en visite sur le sol français.

    Peut-être se souvient-on de la rocambolesque histoire de ce réfugié roumain menacé de représailles pas le gouvernement Ceausescu pour avoir déserté sa Roumanie natal.

    Il avait été enlevé pas ce service de la DST pour assurer sa sécurité.

    Voila pour les fonctionnaires relevant du ministère de l'Intérieur, mais ceux qui dépendent statutairement du ministère de la Défense ne sont pas en reste.

    Le plus connu parce que le plus médiatisé reste sana conteste le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Ce groupe, composé d'environ 80 hommes, tous issu de la gendarmerie, assure la sécurité du président de la République depuis les deux septennats de François Mitterrand.

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    Le Groupe d'intervention de la gendarmerie national (GIGN), bien connu du grand publique, peut également intervenir en renfort du GSPR.

    L'Escadron parachutiste d'intervention de la gendarmerie national (EPIGN) peut lui aussi venir en appui pour une mission de protection, puisque, comme tous les autres groupes, il appartient au Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie national.

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    Le Détachement de  protection et de sécurité de la défense (DPSD) est un service qui assure la sécurité et la protection des personnes œuvrant pour la Défense national.

    Les agents chargés de la sécurité dans des cadres officies évoluent bien sur dans des structures très favorables : ils sont habitués à agir dans un cadre bénéficiant d'une logistique très importante, pouvant déplacer plus de 100 fonctionnaires, tous dotés des prérogatives de tout policier pour faire circuler une personne, faire déplacer un véhicule...

    A la lumière de ce survol rapide, il apparaît clairement que la sécurité des personnes exerçant de grandes responsabilités au sein d'administrations relève de va compétence de l'Etat ; pas contre sont exclues de ces dispositifs sécuritaires la plupart des personnes privées (chefs d'entreprise, vedettes, etc.) ; il est en effet impossible pour des raisons d'effectifs et budgétaires que l'Etat assure en permanence le sécurité des personnes privées. D'où la

    Nécessité des agents privés de protection rapprochée.

    En dépit de certaines personnes privées de vouloir régner sur la formation à la profession de garde du corps, précisons que la formation d'APR n'est à ce jour absolument pas réglementée, d'où un formation  acquise par les personnes civiles dans des stages de niveaux inégaux ouvert à tous.

    Parfois l'accent y est mis de façon outrancière sur le tir, délaissant un sport de combats à mains nue, alors qu'un APR opérant en France et dans nombre de pays de la Communauté européenne n'aura jamais l'autorisation de porter une arme, sauf cas rarissimes pour une mission de très courte durée.

    Savoir utiliser ses armes naturelles dont le cerveau est évidemment aussi utile, pour ne pas dire plus, que savoir.... tirer plus vite que son ombre.

    Autre écueil à une formation valable : la durée. Comme toute entreprise, un centre de formation doit être rentable pour ses investisseurs. Pour offrir un prix raisonnable, nombre de centres rognent sur la durée du stage proposé.

    Il est utopique de penser former un garde du corps en quelques jours.

    Certes la théorie peut-être réduite à sa partie congrue, mais elle sert de terreau à une formation professionnelle qui se doit de reposer sur une culture générale la plus vaste possible. Qu'adviendrait-il d'un arbre sans racines ? Celui-ci ne pourrait donner des fruits. Si la partie théorique est très souvent absente de nombreuses formations, ce n'est pas que le bien-fondé de celle-ci soit contesté, c'est tout simplement que les formateurs sont bien souvent incapable de dispenser des cours magistraux qui viendraient renforcer l'acquis et le savoir professionnel.


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