Présentation de notre métier

 

La protection rapprochée
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De nombreuses vedettes des arts et du spectacle se font accompagner pas des hommes à la stature impressionnante, mais dont la plupart n'ont jamais reçu une formation adéquate en protection rapprochée.

C'est pourtant là une profession qui n'autorise aucun amateurisme, a fortiori aucune improvisation.

N'oubliez jamais que le garde du corps a en charge la sécurité d'une personne qui lui a accordé sa confiance pour la protéger.

Accompagner le client dans des lieux de rêve, percevoir des honoraires élevés ne sauraient constituer des motivations sérieuses pour l'exercice de cette profession certes exaltante par bien des aspects.

Une seul priorité prévaut : être au service de la personne à protéger.

Prétendre pouvoir assurer la sécurité d'une personne ne s'improvise pas ; rien n'est plus dangereux qu'un garde du corps sans formation  digne de ce nom.

Voyons tour d'abord la fonction de cette profession hors du commun.

Pour être à même d'affronter un problème, tout les pratiquants d'arts martiaux vous diront que la méthode la plus efficace est de loin l'attaque dans l'attaque.

Un garde du corps non plus ne peut attendre que l'attaque surgisse pour mettre en place des mesures de protection.

Il doit toujours prévoir ce qui risque de se produire et être à même de l'anticiper. Telle est la raison d'être de l'agent de protection rapprochée (APR).

Son rôle ne se limite pas seulement à protéger le VIP d'une quelconque attaque liée à une activité criminelle, politique, professionnelle, sociologique ou personnelle, etc., mais va beaucoup plus loin...

Le but du garde du corps dans l'absolu est de faire en sorte que le client ne se trouve jamais exposé à une situation délicate.

Jusqu'à l'assassinat du président J.F.Kenedy le 22 novembre 1963 à Dallas, les mesures de sécurités s'appuyaient pour la plupart sur celles qui avaient permis au Général de Gaulle d'échapper à divers attentats.

Après le drame de Dallas toutes les mesures de protection furent reconsidérées.

Garantir une protection complète et absolue, prévenir à coup sur l'assassinat d'une personne est quasiment impossible, ce qu'attestent tragiquement les différents attentats perpètres contre des personnalités de tout horizons qui pour la plupart bénéficiaient d'une protection assurée pas des fonctionnaires de grandes nations.

Une personnalité privée même bien protégée n'est elle non plus hors d'atteinte pour des tueurs imaginatifs, comme l'illustre le cas de Monsieur Harris Ulbrich Lenzenlinger.

C'et homme d'affaire suisse bénéficiait d'un système de protection très sophistiqué, composé en permanence de trois gardes du corps armés, ce qui ne l'empêchait d'être lui-meme armé d'un 9 millimètres ; la résidence était protégée pas un système d'alarme des plus sophistiqués, doublé de 7 chiens au mordant garanti.

Pourtant, le 11 février 1979, on le retrouva dans son bureau situé dans sa villa à Zurich, abattu de 4 balles. Le mystère de son assassinat n'a jamais été élucidé !

Il est clair que le propos de la protection rapprochée (PR) est de réduire les chances de succès de tels actes, mais il ne faut pas perdre de vue qu'il est impossible de les supprimer totalement.